Un archéologue israélien découvre les secrets du camp de Sobibor

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Un archéologue israélien découvre les secrets du camp de Sobibor

23 août 2012

sobiborLorsque l’archéologue israélien Yoram Haimi a décidé d’enquêter sur l’histoire de l’holocauste de sa famille, il commença à entreprendre ce qu’il sait le mieux faire : creuser.

Après avoir appris que deux de ses oncles ont été assassinés dans le camp de la mort de Sobibor, il se lança dans un projet d’excavation historique qui apporte une lumière nouvelle sur le fonctionnement de l’une des machines meurtrières nazies les plus notoires, y compris la localisation de l’emplacement des chambres à gaz où des centaines de milliers de personnes ont été tuées.

Sobibor, en Pologne orientale, marque peut-être l’exemple le plus frappant de la «solution finale», le complot nazi pour exterminer la communauté juive européenne. Contrairement à d’autres camps qui avaient au moins une façade de prison ou de camp de travail, les camps de Sobibor et les camps voisins de Belzec et de Treblinka ont été conçus spécifiquement pour exterminer les Juifs. Les victimes ont été transportées là, dans des wagons à bestiaux et gazées à mort presque immédiatement.

Mais la recherche de Sobibor a été difficile. Après le soulèvement d’octobre 1943 au camp, les Nazis l’ont fermé et ont couvert leurs traces.

Aujourd’hui, de grands arbres couvrent la plupart des terrains des anciens camps. Parce qu’il y avait si peu de survivants – 64 seulement étaient connus – il n’y a jamais eu de plan authentique du camp, où les nazis sont soupçonnés d’avoir tué environ 250.000 Juifs en seulement 18 mois. A partir des souvenirs de ces survivants et du peu de documentation allemande, les chercheurs ont seulement une compréhension limitée de la façon dont le camp a fonctionné.

«Je me sens comme un chercheur dans un laboratoire médico-légal criminel », a déclaré Haimi, 51 ans, près de son domicile dans le sud d’Israël cette semaine, un jour avant de repartir pour une autre fouille en Pologne. «Après tout, il s’agit d’une scène de meurtre ».

Après plus de cinq années de fouilles, Haimi a été en mesure de redéfinir le camp et a mis à jour des milliers d’articles. Il n’a rien trouvé à propos de sa famille, mais au milieu des dents, des morceaux d’os et de cendres qu’il a passé au crible, il a récupéré des bijoux, des clés et des pièces qui ont permis d’identifier certaines des victimes de Sobibor, autrefois anonymes.

La forte concentration de cendres a conduit à estimer que beaucoup plus de 250.000 juifs ont été effectivement tué à Sobibor.

«En raison de l’absence d’informations sur Sobibor, chaque petite parcelle d’information est importante« , a déclaré Haimi. « Personne ne savait où les chambres à gaz étaient. Les Allemands ne voulaient pas que quiconque sache ce qu’il y avait. Mais grâce à ce que nous avons fait, ils n’ont pas réussi ».

La découverte la plus touchante à ce jour, a-t-il dit, est une plaque d’identification gravée en métal portant le nom de Lea Judith de la Penha, une petite fille juive de 6 ans de Hollande dont le mémorial israélien Yad Vashem a confirmé l’assassinat dans le camp.

Haimi l’appelle le «symbole de Sobibor ».

« Les Allemands ne faisaient aucune discrimination. Ils ont tué des petites filles aussi », a-t-il dit. «Cette plaque a attendu 70 ans pour que quelqu’un la trouve ».

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A lire aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_d’extermination_de_Sobibor

Le camp d’extermination de Sobibór était un camp d’extermination nazi, situé au sud-est de l’actuelle Pologne, dans la voïvodie de Lublin, district de Włodowa, à l’orée d’une forêt de pins clairsemée, à 12 km au sud du village de Sobibór, au lieu-dit Stara Kolonia Sobibór. De mai 1942 à l’été 1943, les autorités allemandes y firent assassiner environ 250 000 Juifs. Comme les camps d’extermination de Bełżec et Treblinka, Sobibor entra en fonction dans le cadre de l’Opération Reinhard .

Réactions à l’article anti-israélien

Voici un lien pour lire un article qui est plutôt de la propagande anti-israélienne à laquelle je vous demande de réagir sur le site même:

« Pour l’amour de Sion, je ne me tairai point » (Ésaïe 62:1)

 

Ci-après la réponse de Terry

 

Terry (lundi 15 juillet 2013 14:55)

 

Monsieur Meylan et à tous les intervenants, je ne vous cache pas ma joie de lire toutes les réactions à l’article Israël et l’Europe « plus jamais ça… ». Il peut sembler difficile d’analyser justement et de comprendre la situation actuelle d’Israël face à la Palestine mais en réalité, c’est très simple. Il y a le bien, il y a le mal, il y a le mensonge, il y a la vérité, il y a le blanc, il y a le noir…. on pourrait continuer comme ça pendant des lignes pour en arriver à une conclusion évidente : il y a Dieu ou pas ! Dieu s’est révélé au peuple d’Israël afin de se faire connaître au monde entier à travers son élu, celui-ci en gardant la Torah au travers des siècles, a contribué à ce que nous puissions avoir cette magnifique lettre envoyée par Dieu et comprendre par elle l’événement le plus important de tous les siècles, la venue du Sauveur sur terre avec tout ce que cela implique. Les racines de la foi chrétienne, notre foi, sont juives que cela plaise ou non et aujourd’hui écrire un tel article revient à mordre la main de celui qui nous a donné et nous donne encore à manger. Je ne parle pas avec un langage politique car il ne s’agit pas de politique mais de spiritualité. Ce combat se situe au-dessus de nos têtes, la Palestine (ou le reste du monde peu importe) contre Israël c’est l’armée de satan contre l’armée de Dieu dans les lieux célestes. Les ténèbres contre la lumière ; c’est d’ailleurs la première chose que Dieu fait : Il sépare la lumière des ténèbres ! Qui est avide de crimes, de meurtres pour tous ceux qui ne leur ressemblent pas, qui ne laisse aucune chance au chrétien qui refuse de renier son Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ ? Qui a été massacré « à cause » de son Dieu et de son Fils parce qu’il était juif ? Oui les juifs ont été massacrés par certains des nations simplement parce qu’ils étaient juifs – Yehoud – Yehoudah = YHVH. Je mettrai mon Nom sur eux dit Dieu et de ce fait l’adversaire ne pouvant voir le nom de Dieu YHVH, n’a qu’un seul désir : l’ERADIQUER en tuant tout juif qui se respecte ! C’est simple, non ? Alors je dis OUI à Dieu et non à l’adversaire sous une quelconque forme qu’il puisse prendre, la meilleure étant la séduction. Dieu est le Dieu d’Israël, le seul et unique. Tous les autres sont des faux dieux. Pour ma part, je choisis Dieu et son peuple puisque c’est Lui qui l’a choisi. Cela veut-il dire que le peuple d’Israël est parfait ? Non bien sûr et je n’idéalise pas du tout le peuple juif car nul n’est parfait dans ce monde mais il ne faut pas avoir fait l’université pour voir qui est de Dieu et qui ne l’est pas ou alors c’est qu’on n’a rien compris ! Le peuple juif s’est fait assassiné, 6.000.000 d’êtres humains dont 1.500.000 enfants et ça au nom de Dieu ? De quel dieu ? On connaît le « slogan » écrit sur les ceintures des nazis « God mit uns » Dieu avec nous ! Pas le Dieu d’Israël en tout cas ! Différents peuples dans différentes époques ont toujours fait la guerre aux juifs, les croisades, les pogroms et finalement la shoah mais eux n’ont jamais tué personne au nom de leur Dieu qui est aussi le nôtre car nous l’avons connu grâce à eux et à leur obéissance aux commandements de Jésus d’aller apporter la Bonne Nouvelle dans le monde entier. Je rends grâce à Dieu pour son peuple et jamais je ne le persécuterai. Je prie pour eux et je prie aussi pour les palestiniens. Si Jésus nous demande de prier pour nos ennemis, c’est qu’il y en a mais Il ne nous demande pas de les cautionner ni même de les comprendre. Dieu a choisi Israël pour accomplir Son plan, Il choisit et choisira encore Israël puisque toutes les scènes finales avant le retour du Seigneur et pendant son retour se joueront encore en Israël, à Jérusalem et non pas en Palestine. En changeant le nom d’Israël en Palestine, en le rayant des cartes géographiques et en voulant le jeter à la mer aujourd’hui encore l’ennemi espérait empêcher le plan de Dieu en ce compris le retour de Jésus. Mais ce que Dieu dit, sa main l’accomplit. Ne combattons pas contre Dieu, c’est totalement inutile. Il n’y a pas besoin de polémiquer pendant des heures et des jours, le conflit israélo-palestinien n’est qu’un conflit de plus qui sert les antisémites à pouvoir déverser leur haine du juif, vieille de plusieurs milliers d’années. Rien de nouveau sous le soleil !

Pour terminer, je dirai que je déplore ce conflit qui fait souffrir de part et d’autre, lourdement, gravement. Des vies sont prises, jeunes pour la plupart mais je ne donnerai pas la main à l’adversaire pour aller contre le peuple de Dieu car c’est à travers lui que Dieu a choisi de réaliser ses plans. Bien que désobéissants à plusieurs reprises (tout comme nous d’ailleurs), se tournant même vers les idoles, Dieu a continué de les bénir et a continué à réaliser ses plans, l’Etat d’Israël en étant un preuve des plus flagrantes. « Je rétablirai Israël » a-t-Il dit. Aujourd’hui c’est chose faite et non seulement sur le plan physique mais aussi sur le plan spirituel avec le retour des juifs à leur Messie Jésus : les juifs messianiques. Mais voilà, cela vient de Dieu et ça ne plait pas à l’ennemi de nos âmes. Il se déchaîne donc contre eux mais ce sera sans moi !
A bonne entendeur, shalom à tous.

Le Vel d’Hiv le 16 juillet 1942

Rafle du Vel’ d’Hiv : « Nous étions plongés dans la bestialité »

Le 16 juillet 1942, plus de 13 000 juifs sont arrêtés par la police française et enfermés dans le Vélodrome d’Hiver. Annette Muller a vécu, à seulement 9 ans, l’enfer de la rafle. Elle revient avec nous sur cette expérience et sur le sort des milliers d’enfants qui ont connu l’horreur des camps du Loiret.

« L’histoire a prouvé que le racisme pouvait conduire à la mort »
Quel est votre souvenir du 16 juillet 1942?

Annette Muller: J’ai entendu des coups contre la porte de la maison. Je revois ma mère, pour qui j’avais une profonde admiration, aux genoux des inspecteurs qui la repoussaient du pied. Elle les suppliait. Ce souvenir m’a hantée pendant des années.

Quel a été votre quotidien au Vel’ d’Hiv?

Les haut-parleurs scandaient des noms. Les gens avaient le cou tendu, espérant une délivrance. Nous avons très vite manqué d’eau et pataugions dans les excréments. Nous nous battions pour une simple madeleine et une sardine à la tomate. La lumière ne s’éteignait jamais. Puis je suis tombée malade. Avec mon petit frère, Michel, et ma mère, Rachel, nous sommes descendus sur le terre-plein, où se trouvaient les infirmières. J’ai croisé un homme que je connaissais, blotti dans une couverture écossaise. Je l’ai vu nu, blanc, les yeux révulsés: il était en train de mourir. À cet instant, mon enfance a basculé. J’ai perdu confiance en les adultes. J’ai pris conscience qu’ils ne pourraient plus jamais nous protéger.

Quelle image gardez-vous de ces cinq jours?

Celle d’une jeune femme assise dans les gradins qui tenait un enfant dans ses bras. Elle avait sympathisé avec ma mère. Elle nous a présenté son fils, Henri. Il avait 2 ans. L’image de cette femme embrassant ce garçon aux joues roses, au milieu des cris et des hurlements, m’a bouleversée. Henri est mort le 27 juillet 1942.

Vous avez ensuite été parqués dans un centre du Loiret.

Le camp de Beaune-la-Rolande était entouré de fils barbelés et de miradors. Nous nous précipitions autour du point d’eau. De simples trous servaient de latrines. Les adultes se soulageaient à la vue de tous. Il n’y avait plus aucune pudeur, nous étions plongés dans la bestialité. Les surveillants nous ont rassemblés à coup de crosses de revolver, de fusil et de jets d’eau. Ils essayaient d’arracher les vêtements des mères pendant que nous, enfants, nous nous accrochions. Les femmes avaient préféré jeter leurs bijoux dans les excréments plutôt que de les donner ou de les garder pour améliorer leur sort. Elles n’avaient donc plus aucun espoir concernant l’endroit où elles allaient. Les gardes les ont traînées par les cheveux. Je me souviens encore du regard rassurant de ma mère qui se tenait face à nous. C’est le dernier souvenir que j’ai d’elle.

Qu’avez-vous fait ensuite?

Je suis restée sur ma paillasse. Quand nous sortions prendre l’air, nous arrachions de l’herbe pour la manger. Les policiers étaient sévères. Je revois encore mon frère, Michel, coincé entre les cuisses d’un policier, lequel lui rasait la tête. «Comme ça, tu ressembleras au dernier des Mohicans», lui disait-il. II avait pourtant de beaux cheveux blonds que ma mère aimait coiffer. Vers la fin du mois d’août 1942, nous avons rassemblé nos affaires et avons quitté le camp.

Où êtes-vous allée?

À Drancy. Nous dormions à même le sol et n’avions pas le droit de sortir. Lors de notre départ vers l’asile Lamarck, nous avons pensé que nous rentrions à la maison, chez nos parents. J’ai soudain aperçu les deux policiers qui pleuraient en nous écoutant. J’ai compris que je ne reverrai pas ma famille. Puis Clotilde, une religieuse des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, nous a cachés dans un orphelinat à Neuilly-sur-Seine. Mes deux frères aînés sont venus plus tard nous retrouver.

Comment se sont déroulées les retrouvailles avec votre père, Manek, qui a échappé aux camps de la mort?

Quand nous nous sommes retrouvés à la Libération, mes frères et moi étions incapables de prononcer le mot «papa». Nous avions perdu l’habitude, nous l’avons donc vouvoyé. Plus tard, j’ai réussi à le dire après la naissance de mes enfants.

Vous sentez-vous coupable d’avoir survécu?

Je me suis toujours sentie coupable par rapport à ma mère. Internée à Auschwitz, elle a certainement dû voir arriver les enfants du Vel’ d’Hiv’ et a sans doute cru que nous étions parmi eux. Nous n’en avons jamais parlé avec mes frères. À la maison, nous n’abordions que la question de la Résistance. Mon mari, ancien FTP (franc-tireur et partisan), m’a en revanche beaucoup aidée et encouragée à parler de ce que j’avais vécu.

Pourquoi avoir écrit votre histoire*?

Écrire était un moyen de me faire entendre. Comme un poilu de 14-18. Je ne cesse de témoigner. Il faut s’accepter les uns les autres quelles que soient nos différences. L’histoire a prouvé que le racisme pouvait conduire à la mort.

Source: http://www.directmatin.fr/culture/2013-06-20/rafle-du-vel-dhiv-nous-etions-plonges-dans-la-bestialite-490902

Shoah