Psaume 27:4 

Je ne sais pas si vous avez déjà réalisé que le Psaume 27:4 pourrait parler plutôt du Seigneur que de nous-mêmes?Qui est-ce qui habite dans la maison de l’Eternel tous les jours si ce n’est le Saint Esprit? Et cette maison c’est nous. 

Comme vous le savez, nous sommes le « Temple du Saint Esprit » et nous devons soigner ce Temple et c’est notre devoir de le sanctifier faire en sorte que ce soit agréable pour l’Eternel, le Dieu d’Israel, El Shaddai, El Elyon de venir s’y installer confortablement, a l’aise, décontracté, relax.
Celui qui parle ici dans le Psaume ce n’est donc pas nous qui désirons habiter dans la maison de l’Eternel et ça n’a d’ailleurs pas beaucoup de sens quand on y pense, mais c’est le Saint Esprit qui désire ardemment habiter « en nous ». 

C’est en fait tout le contraire de ce que l’on pense!!!

Dans Psaume 27:4 ce serait Dieu qui parlerait dans la bouche de David. Quand La « Parole de Dieu » est sur nos lèvres c’est donc que Dieu habite dans sa maison: nous.

On a l’habitude de voir dans la Bible des paroles que le roi David adresse à Dieu et c’est vrai que son désir et le nôtre aussi évidemment c’est de venir à l’assemblée pour être à shabbat ainsi nous désirons être dans la maison de Dieu mais quand on y réfléchit c’est fascinant de voir plutôt le désir ardent de Dieu d’être en nous !

Je ne peux qu’exploser de joie en sachant ça!

Hallelouyah !!

Amen!

Yom Terouah 

« Terouah », le son qu’il faut entendre – « Shofar », le son qu’il faut souffler.
La fête des trompettes nécessite de notre part deux actes concrets: entendre et agir suivi d’écouter puis de souffler. La fête porte deux noms: « yom terouah » = le « jour de la sonnerie » et « yom hashofarim » la « fête des trompettes », c’est-à-dire la fête des cornes de béliers pour être plus précis.
Le shofar n’est pas cette trompette en argent utilisée dans certains cas comme p.ex. dans Nombres 2:10 (chatsotserah חֲצֹצְרָה trompette, clairon) mais ce shofar à du être extrait d’un bélier après sa mort. Son odeur caractéristique sent la mort, la souffrance, c’est l’odeur du sang.
Le son du shofar que nous écoutons est retentissant quel que soit l’objectif visé : on doit l’entendre.
Terouah
Terouah תְּרוּעָה est un nom féminin qui signifie son, sons éclatants, avec éclat, objet d’allégresse, publié au son des trompettes, retentissantes (trompettes), cris, faire éclater (la joie), chants ou cris d’allégresse, une voix. Terouah est une alarme, un signal, son de trompette, cri, hurlement ou cri de guerre ou d’alarme ou de joie, une alarme de guerre, un cri de bataille, un coup de trompette (pour la marche).
Sa racine primaire est roua רוּעַ (ne pas confondre avec Rouach = souffle, vent, Esprit) qui signifie d’émettre un son, s’écrier, faire résonner pour : crier, pousser des cris, résonner, triomphe, cris de joie, cris de guerre, cantiques, réjouissance, allégresse, se trouver mal, se lamenter,
Shofar
Le mot shophar שֹׁופָר ou שֹׁפָר est un nom masculin, dans le sens originel d’incisif, signifie trompette, corne, corne de bélier. Ce mot tire sa racine de shaphar שָׁפַר une racine primaire qui signifie délicieux (héritage), être plaisant, être beau, être agréable, être avenant, être vif, étinceler.
Pour être agréable à Dieu et pour pouvoir être utilisé à bon escient, le shofar nécessite de notre part d’avoir le souffle du Saint-Esprit dans nos poumons spirituels. Sans cela, le souffle que l’on produira, sera vain et sans puissance spirituelle. 
Une personne qui est née de nouveau et qui est sortie du ventre maternel commencera sa nouvelle vie par un cri : celui qui accompagne le premier souffle de la vie, celui qui est communiqué par le Saint Esprit.

Quelqu’un qui n’est pas né de nouveau est comme cet embryon qui est encore dans le liquide amniotique contenu dans le sac amniotique et dans lequel baigne l’embryon de la mère. Baignant dans un liquide, il est encore incapable de produire un son spirituel. 

Le son qui sortira de sa bouche sera pour lui une preuve qu’il est vivant et viable. Tant qu’il n’est pas né de nouveau, il ne peut ni entendre le son (la voix) de Dieu et ni souffler un quelconque son du témoignage ou d’avertissement. 
La fête des shofarim révèle au grand jour les vrais enfants de Dieu : ceux qui sont nés de nouveau par la foi en YESHOUA.
HAG SAMEACH LEKOULAM

Yom Kippour, que l’on ne s’y trompe pas

Yom Kippour, fête du grand pardon Résumé rapide de la fête à Beth Yeshoua et de l’exhortation de Lucas Micciche
Que l’on ne s’y trompe pas. 

A Yom Kippour c’est Dieu qui a prévu les sacrifices d’expiation. Si nous nous sentions obligés de « faire » quelque chose en accomplissant nos œuvres religieuses, alors c’est que nous n’avons absolument rien compris du message de Yom Kippour. 

Si nous avions besoin de faire des listes de choses à faire, des prières de repentance, des actes rituels, lors de cette fête, c’est donc que nous sommes très loin d’avoir compris le sens des fêtes de l’Eternel.

A Yom Kippour, c’est Dieu qui a tout fait. Nous n’avons rien à faire. De long en large, les écritures nous montrent que c’est l’Eternel qui a tout prévu, le rachat, l’animal bouc émissaire, l’œuvre expiatoire. Il a envoyé son Fils pour prendre sur lui et expier nos propres iniquités. 

Que nous reste-il donc encore à « faire » à Yom Kippour ?

Bénir le Seigneur, lui rendre grâce et éventuellement laisser là notre offrande si nous savons que quelqu’un a quelque chose contre nous.

Pour le reste apprenons une bonne fois pour toute que si nous voulons « faire » encore nos actes religieux lors de ces fêtes, c’est donc que nous ne considérons pas pleinement le sacrifice de Yeshoua comme parfait et que nous pensons devoir encore l’améliorer.
Maintenant si nous avons pleinement compris le pourquoi de cette fête et que nous sommes encore liés par un esprit religieux, alors nous insultons Dieu et nous refusons d’admettre que son sacrifice est parfait. Repentons nous alors une bonne fois pour toute!

Yom Kippour est une fête anniversaire où l’on commémore le grand pardon que Dieu nous a accordé en Yeshoua.

Toute la question reste de savoir comment localement une assemblée messianique va célébrer les fêtes de l’Eternel. 

A Pessah on célèbre la « mémoire » du sacrifice de l’agneau. On ne sacrifie pas à nouveau un agneau. De même à yom Kippour on remémore l’œuvre expiatoire des 2 boucs émissaires. On ne renvoie pas de nouveau deux boucs dans le désert en leur affublant nos malédictions. De même les fêtes de l’Eternel sont considérées comme « Mémoire ».