« Terouah », le son qu’il faut entendre – « Shofar », le son qu’il faut souffler.
La fête des trompettes nécessite de notre part deux actes concrets: entendre et agir suivi d’écouter puis de souffler. La fête porte deux noms: « yom terouah » = le « jour de la sonnerie » et « yom hashofarim » la « fête des trompettes », c’est-à-dire la fête des cornes de béliers pour être plus précis.
Le shofar n’est pas cette trompette en argent utilisée dans certains cas comme p.ex. dans Nombres 2:10 (chatsotserah חֲצֹצְרָה trompette, clairon) mais ce shofar à du être extrait d’un bélier après sa mort. Son odeur caractéristique sent la mort, la souffrance, c’est l’odeur du sang.
Le son du shofar que nous écoutons est retentissant quel que soit l’objectif visé : on doit l’entendre.
Terouah
Terouah תְּרוּעָה est un nom féminin qui signifie son, sons éclatants, avec éclat, objet d’allégresse, publié au son des trompettes, retentissantes (trompettes), cris, faire éclater (la joie), chants ou cris d’allégresse, une voix. Terouah est une alarme, un signal, son de trompette, cri, hurlement ou cri de guerre ou d’alarme ou de joie, une alarme de guerre, un cri de bataille, un coup de trompette (pour la marche).
Sa racine primaire est roua רוּעַ (ne pas confondre avec Rouach = souffle, vent, Esprit) qui signifie d’émettre un son, s’écrier, faire résonner pour : crier, pousser des cris, résonner, triomphe, cris de joie, cris de guerre, cantiques, réjouissance, allégresse, se trouver mal, se lamenter,
Shofar
Le mot shophar שֹׁופָר ou שֹׁפָר est un nom masculin, dans le sens originel d’incisif, signifie trompette, corne, corne de bélier. Ce mot tire sa racine de shaphar שָׁפַר une racine primaire qui signifie délicieux (héritage), être plaisant, être beau, être agréable, être avenant, être vif, étinceler.
Pour être agréable à Dieu et pour pouvoir être utilisé à bon escient, le shofar nécessite de notre part d’avoir le souffle du Saint-Esprit dans nos poumons spirituels. Sans cela, le souffle que l’on produira, sera vain et sans puissance spirituelle.
Une personne qui est née de nouveau et qui est sortie du ventre maternel commencera sa nouvelle vie par un cri : celui qui accompagne le premier souffle de la vie, celui qui est communiqué par le Saint Esprit.
Quelqu’un qui n’est pas né de nouveau est comme cet embryon qui est encore dans le liquide amniotique contenu dans le sac amniotique et dans lequel baigne l’embryon de la mère. Baignant dans un liquide, il est encore incapable de produire un son spirituel.
Le son qui sortira de sa bouche sera pour lui une preuve qu’il est vivant et viable. Tant qu’il n’est pas né de nouveau, il ne peut ni entendre le son (la voix) de Dieu et ni souffler un quelconque son du témoignage ou d’avertissement.
La fête des shofarim révèle au grand jour les vrais enfants de Dieu : ceux qui sont nés de nouveau par la foi en YESHOUA.
HAG SAMEACH LEKOULAM