Dans la série des lois données par Dieu à Moïse (voir parasha mishpatim), il en existent plusieurs qui nous concernent personnellement lorsque nous pratiquons la cure d’âme. Ces lois données il y a plusieurs millénaires au peuple hébreu sont plus actuels que jamais pour la qehilah (l’église) et pour ses serviteurs (les pasteurs ou diacres) qui pratiquent la délivrance.
« 33 Si un homme met à découvert une citerne, ou si un homme en creuse une et ne la couvre pas, et qu’il y tombe un boeuf ou un âne, 34 le possesseur de la citerne paiera au maître la valeur de l’animal en argent, et aura pour lui l’animal mort. »
וְכִי-יִפְתַּח אִישׁ בּוֹר | vekhiy yphtah iysh bor | 33 Si un homme met à découvert une citerne, |
אוֹ כִּי-יִכְרֶה אִישׁ בֹּר- | o kiy-yikhreh iysh bor | ou si un homme en creuse une |
,-וְלֹא יְכַסֶּנּוּ | velo yekhassennou, | et ne la couvre pas, |
וְנָפַל-שָׁמָּה שּׁוֹר, אוֹ חֲמוֹר | venaphal-shammah shor, o hamor | et qu’il y tombe un bœuf ou un âne, |
Comme nous l’avons vu dans l’histoire de Joseph, la citerne – ou puits – représente le cœur de l’homme dans lequel Yeshoua (représenté par Joseph) vient habiter. Pour accueillir le Saint Esprit, ce cœur doit être vidé de tout ce qui s’y trouve, de toute son eau car c’est Lui – Yeshoua – le Fils de Dieu, Torah incarnée, qui est l’Eau de la Vie qui va prendre tout l’espace. Si le cœur de la personne n’est pas bien disposé et qu’il ne suffit pas de le découvrir, il faut peut-être d’abord le creuser, le «forer».
Mais que signifie d’abord velo yekhassennou «et ne la couvre pas» ?
3680 kassah כָּסָה ou כֶּסֶה est une racine primaire qui nous parle de «couvrir le péché», cacher ce qui se trouve dans le cœur : couvrir, cacher, envelopper, recouvrir, revêtir, pardonner, voiler, pâture, envahir, préserver, prendre, appeler, retenir, se refermer, retomber, refuge, dissimuler, garder, couverture
La forme intensive יְכַסֶּנּוּ (Piel) :
1. couvrir, habiller.
2. couvrir, cacher.
3. abriter (pour protection).
4. recouvrir, étendre sur.
5. couvrir, accabler ou pardonner.
Cela signifie que la citerne (le cœur de l’homme) doit être couvert sous le sang de Yeshoua, il doit être habillé d’une robe de fin lin, il doit être mis à l’abri et surtout, il doit être pardonné.
Mettre à découvert :
Le fait de mettre une citerne «à découvert» est comme pratiquer une cure d’âme c’est-à-dire : ouvrir le cœur, décharger le cœur de fardeau, le rendre fécond, le mettre à découvert, y déposer la Parole de Vie, délivrer le captif, délier (lier, délier), pénétrer, une retenue, issue, détacher des liens, tirer.
Cette cure d’âme, cette délivrance ne peut se faire sans un certain nombre de garde-fous, de préparation. La personne qui pratique cela doit se couvrir la tête avec le casque du salut et la personne à qui appartient le cœur sera responsable si quelqu’un y tombera.
6605 pathah פָּתַח une racine primaire ; v : ouvrir, décharger, fécond, mettre à découvert, graver, sculpter, sculpture, déposer, être délivré, délier, pénétrer, une retenue, issue, détacher, tirer
Creuser :
3738 karah כָּרָה une racine primaire : creuser, acheter, persécuter, ouvrir, percer, préparer
1. creuser, faire une excavation, percer.
2. donner un banquet ou un festin.
3. obtenir par commerce, acheter.
Citerne :
Quand on regarde le contenu de la citerne, c’est comme quand on regarde dans le cœur alors tout s’explique avec clarté, et prouve ce qui s’y passe,
952 bour בּוּר une racine primaire v : rendre clair, expliquer, prouver, examiner, forer, creuser. Dans Eccl 9.1 «Oui, j’ai appliqué mon cœur à tout cela, j’ai fait de tout cela l’objet de mon examen»
953 bor בֹּור vient de 952 : puits, citerne, prison, fosse, tombe.
Le cœur de l’homme peut être :
- soit un puits que l’on remplit d’eau,
- une citerne que l’on remplit d’autre chose
- une prison où habitent encore des démons
- une fosse, un cœur tortueux où on s’enfonce
- une tombe mortelle
34 le possesseur de la citerne paiera au maître la valeur de l’animal en argent, et aura pour lui l’animal mort.
La personne à qui appartient le cœur sera responsable de celui qui s’y engouffre sans préparation. Les conséquences seront pour lui, c’est-à-dire le fruit de la mort.