L’endurcissement de Pharaon

Ki aniy hikhbadetiy et libo ve-et lev avadaiv»

«Je vais rendre glorieux le cœur de Pharaon et le cœur de ses serviteurs»

Lorsque Dieu «endurcit» le cœur de Pharaon et le cœur de ses serviteurs, il fait une chose inimaginable à nos yeux. Nous aurions pu penser un instant que Dieu va «briser» le cœur de Pharaon, «l’humilier», le faire hurler de désespoir, augmenter sa fureur, le rendre beaucoup plus colérique ou plus simplement rendre son cœur dur comme un diamant, mais ce n’est pas du tout ce que l’Eternel a fait !

L’Eternel aurait très bien pu commencer les jugements des plaies par la mort du fils aîné du Pharaon pour faire plier le genou de Pharaon qui, brisé de douleur devant le Dieu Vivant comme nous aurions tous fait, aurait tout de suite compris Qui est l’Eternel.

וֶ ְאת-לֵב ֲעָבָדיו, לַ ְמַען ִשִתי ֹאתַֹתי ֵאלֶ ה, ְבִקְרבֹו א וַ יֶֹאמר יְהוָ ה ֶאל-מֶֹשה, בֹא ֶאַל-פְרעֹה: כֲ ִי-אנִי ִהכַ ְבְדִתי ֶאת-לִ בֹו,

Exode 10.1-29 L’endurcissement de Pharaon vient de Dieu

«1 L’Éternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, car j’ai endurci son cœur et le cœur de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes au milieu d’eux. 2 C’est aussi pour que tu racontes à ton fils et au fils de ton fils comment j’ai traité les Égyptiens, et quels signes j’ai fait éclater au milieu d’eux. Et vous saurez que je suis l’Eternel. »

Extraordinaire révélation, cet endurcissement du cœur de Pharaon par Dieu restera encore jusqu’à la fin des temps, une énigme que Seul Dieu révélera lorsque nous serons dans sa Présence. Mais déjà à l’aide de l’hébreu biblique, nous avons ce bonheur de découvrir quelques petites bribes d’un trésor inimaginable dans lequel nous allons comprendre quelques unes des facettes divines. La première facette de cette parasha c’est la «Gloire».

«1 L’Eternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, car j’ai endurci son cœur et le cœur de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes au milieu d’eux. 2 C’est aussi pour que tu racontes à ton fils et au fils de ton fils comment j’ai traité les Égyptiens, et quels signes j’ai fait éclater au milieu d’eux. Et vous saurez que je suis l’Éternel

« Comme la neige en été, et la pluie pendant la moisson, ainsi la gloire ne convient pas à un insensé. » (Proverbes 26:1)

C’est comme si on mettait sur les épaules d’un homme charnel une charge de 20 tonnes. Le cœur humain a été fabriqué de sorte qu’il puisse supporter de toutes petites charges. Si vous mettez sur le cœur humain charnel et orgueilleux de l’homme des lourdes charges, alors ce cœur ne va pas pouvoir supporter le poids, il va s’enfler d’orgueil.

Nous avons déjà pu nous rendre compte au cours de notre vie messianique (chrétienne) que pour plaire à Dieu, il faut un cœur brisé et contrit.

«Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit.» (Psaumes 51:19)

«Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.» (Psaumes 147:3)

«L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement.» (Psaumes 34:19)

«L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance» (Esaïe 61:1)

Si vous voulez être ennemi de Dieu, alors vous allez tout faire pour que votre cœur ne soit ni humilié, ni brisé, ni malheureux mais vous allez rechercher au contraire à avoir un cœur fier, orgueilleux.

Pourquoi Dieu endurcit-il le Pharaon ?

C’est là un sujet bien délicat lorsqu’on sait que c’est Dieu lui-même qui endurcit le cœur de Pharaon. Il nous est difficile d’accepter une telle éventualité, même s’il s’agit du Pharaon d’Egypte qui a résisté trop longtemps à Dieu et qui n’a pas profité des multiples occasions données par Dieu.

Quoi que nous puissions en penser, le livre de Shemot (l’Exode) était déjà «écrit» de toute éternité, avant même que le monde ne soit créé. En imaginant que Pharaon se serait humilié comme plusieurs rois l’ont d’ailleurs fait en reconnaissant la majesté de Dieu, alors le livre de Shemot aurait été écrit différemment, il n’y aurait probablement jamais eu d’exode d’Egypte, ni de Pessah, ni de Shavouot, ni de veau d’or avec toutes les conséquences.

S’il y a eu Pessah, avec le sang versé de l’agneau pur et sans tache pour l’expiation, c’est parce qu’il y a eu d’abord l’esclavage, la servitude pendant 400 ans.

Nous comprenons ces choses dans les limites que Dieu a bien voulu nous montrer et pas au delà.

Pour notre part, croyons simplement que Dieu est Souverain autant sur Pharaon que sur Satan et les démons et sur toute la création, qu’elle soit rebelle ou qu’elle lui soit soumise.

«A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t’appartient ; à toi, Éternel, le règne, car tu t’élèves souverainement au-dessus de tout !» (1 Chroniques 29:11)

Nous avons déjà pu nous apercevoir que l’Eternel met dans ses enfants, le vouloir et le faire selon son bon plaisir.

Pour notre part, pourtant si nous avons cru, c’est bien parce que c’est Dieu qui nous a fait le don de la foi. La foi ne vient pas de l’homme. Sans ce cadeau, nous avions beau croire à l’évidence de Dieu comme d’ailleurs tout le monde se doute de l’existence de Dieu mais cela ne nous était d’aucun secours sans le don de la foi de croire que Yeshoua est le Messie.

«14 Que dirons-nous donc ? Y a-t-il en Dieu de l’injustice ? Loin de là ! 15 Car il dit à Moïse : Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. 16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. 17 Car l’Ecriture dit à Pharaon : Je t’ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre. 18 Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.

19 Tu me diras : Pourquoi blâme-t-il encore ? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté ? 20 O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? 21 Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil ? 22 Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, 23 et s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’il a d’avance préparés pour la gloire ?» (Romains 8:14-23)

«12 Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; 13 car c’est Dieu qui produiten vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.» (Philippiens 2:12-13)

De l’importance des voyelles en hébreu

Midbar signifie « désert ». On a appris en hébreu que Mi-dbar ou plutôt mi-Dabar signifie «ce qui sort » de la Parole.
Le dagesh est un signe d’accentuation (un point) au milieu d’une lettre. Dans le mot midbar il est placé dans la lettre beth (la maison), tandis que dans le mot racine Dabar il est placé dans la première lettre le Dalet (La porte).


Grammaticalement on doit donc insister sur la prononciation de la lettre ainsi pointée. Mais symboliquement on peut aussi insister sur le sens de la lettre. Dans le mot « Dabar » (La Parole) Dieu insiste sur la « porte ». Yeshoua a dit « je » suis la porte. Celui qui entre par moi (la Parole), il sera sauvé ! C’est aussi en confessant de sa bouche la parole qu’on sera sauvé car c’est ce qui nous différencie des animaux.

Dans midbar (désert, bouche) le point se trouve dans la lettre beth et cela met l’accent plus sur la « maison » que sur la porte. C’est au désert que le peuple a été appelé à servir l’Eternel. Pendant 40 ans, c’était là sa maison. Mais pendant ces 40 ans il a du apprendre à ne pas murmurer dans sa bouche. Les temps d’épreuve sont pour nous un temps de formation à apprendre à parler avec Dieu sans murmurer. Et c’est en freinant notre bouche que nous y parviendrons. C’est le sens prophétique que l’on retrouve dans la voyelle sheva placée sous la lettre Dalet et qui la rend quasi muette.

Éloigne de nous ce serpent 

Petite leçon d’hébreu du jour : « et détourne de nous LE serpent »
Le serpent d’airain
« 7 Et le peuple s’adressa à Moïse, et ils dirent: « Nous avons péché en parlant contre l’Éternel et contre toi; intercède auprès de l’Éternel, pour qu’il détourne de nous ces serpents! » Et Moïse intercéda pour le peuple. » (Nombres 21:7)
Le texte hébreu une fois de plus est mal traduit. En réalité il faut lire « pour qu’il détourne de nous le serpent » et le serpent est défini ici au singulier avec un article défini. Il n’y a pas plusieurs serpents mais il n’y en a qu’un seul !
וְיָסֵר מֵעָלֵינוּ אֶת-הַנָּחָשׁ
« et détourne de nous LE serpent »

Veyaser mealenou et hanachash
Le plus étonnant c’est que toutes les versions, protestantes, king james, Martin, Second, Ostervald, catholiques toutes sont dans l’erreur! 

Au verset 6 on est d’accord, on y parle bien des serpents brûlants au pluriel 

 הַנְּחָשִׁ֣ים הַשְּׂרָפִ֔ים

Tandis qu’au verset 7 on parle bien de détourner du peuple L’unique serpent hanachash au singulier. 

Le serpent d’airain fixé sur le poteau de Moïse représente la mise à mort de Satan et de sa puissance de mort sur nous, le péché

Le texte précise « pour qu’il détourne de nous le serpent, CE serpent, Satan » 
5493 sour סוּר ou שׂוּר une racine primaire ; v – Os 9.12 – ôter, entrer, venir, mettre à part, se détourner, s’éloigner, être retiré, écarter, s’écarter, retourner, séparer, détacher, disparaître, cesser, … ; (301 occurences)

détourner, partir, s’en aller.

a. (Qal).

1. se tourner de côté, se retourner.

2. s’en aller, quitter le chemin, éviter.

3. être déplacé.

4. arriver à un but.
5175 nachash נָחָשׁ

vient de 5172 ; n m serpent (31 occurences).

1. serpent, reptile.

a. serpent.

b. image (du serpent).

c. serpent volant (mythologique).

d. une constellation (le dragon ?).
5172 nachash נָחַשׁ

une racine primaire ; v – enchantement, augure, voir, deviner, observer les serpents ; (11 occurences), pratiquer la divination, deviner, observer les signes, apprendre par expérience, observer attentivement, dire la bonne aventure, prendre en présage, observer les serpents (de la racine נחשׁ = serpent).

La journée que l’Eternel a faite

Psaumes 118:24 « C’est ici la journée (yom) que l’Éternel (YHVH) a faite (asah): Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse (giyl) et de joie! (samach) »
כד זֶה-הַיּוֹם, עָשָׂה יְהוָה; נָגִילָה וְנִשְׂמְחָה בוֹ
Yom, c’est ici le temps, la période de temps qui est opposée à celle de la nuit, et c’est aussi ici la durée de toute une vie. Yom c’est aussi ce qui se différencie de la nuit grâce aux astres présents dans l’étendue du ciel. Il y a en tout 7 « yom » : tous différents l’un de l’autre du 1er au 7ème. Yom vient d’une racine du sens d’être chaud à cause de la clarté du soleil. Malgré toutes ces définitions, yom est une période de 24 heures.

Dieu qui est Maître du temps, nous fait la grâce de pouvoir bénéficier tous les jours de notre vie d’une période de temps de 24 h. Jour après jour, Il nous donne 24h à disposer librement mais il ne nous donne pas plus. Chaque jour qui nous est donné est un cadeau, une grâce de Dieu.
 
2 Corinthiens 6:1-2 « 1 Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. 2 Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » 
« oubeyom yeshouah azartiha ». 

« Au jour de Yeshouah (délivrance, salut) je te délivrerai » 
La journée, Dieu l’a faite (asah), l’a disposée, l’a acquise, l’a préparée, l’a façonnée. Dieu a « présenté » cette journée comme une offrande. « Asah » correspond autant à créer qu’à « donner du fruit » (Gen 1:11-12) et qu’a faire le bien ou le mal (Gen. 3:14). C’est un choix qu’il nous donne.
Deutéronome 30:18-20 « 18 je vous déclare aujourd’hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. 19 J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, 20 pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Eternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »
Deux mots nous parlent de la joie : l’allégresse (giyl) et la joie (samach)
L’allégresse, c’est se réjouir, avoir de la joie, plaisir, égayer, trembler, tressaillir de joie. L’autre mot Samach signifie se réjouir, être heureux, se réjouir (d’une façon arrogante), exulter, se réjouir (religieusement), faire sa joie, remplir de joie, réjouissances, jouir du bonheur, joyeux, être dans la joie.
Giyl est un mot qui commence avec la lettre guimel qui signifie le chameau (gamel) cet animal endurant qui a été donné au peuple pour le transporter au travers des déserts. Dans les pires moments de solitude ou de désydratation, le chameau est sacrifié et pourvoit dans une quantité importante d’eau qu’il détient dans ses réserves nutritives. La lettre guimel est aussi gephen, la vigne (Gen 40:9), qui représente Israël, les étoiles devant le jugement de l’Eternel. Gephen est une racine du sens de courber. La vigne gephen est composée des ailes (gaph) et du poisson (noun) : les ailes du vent, les ailes de l’Esprit et le poisson qui nous parle de la pêche des âmes. Pour apporter à l’Eternel les âmes, il nous faut pouvoir le faire par les ailes du vent, le vent de l’Esprit.
L’impératif du verbe nous indique un ordre : que notre âme loue l’Eternel et se réjouisse. Nous ne pouvons pas nous commander à nous-même d’être dans la joie. C’est impossible.

Par contre c’est l’Esprit Saint, le vent de l’Esprit qui nous remplit de joie et d’allégresse. Raison de plus pour demander à Dieu le baptême du Saint Esprit.
Psaumes 142:8 « Tire mon âme de sa prison, afin que je célèbre ton nom ! »
A nous seulement d’obéir :
Psaumes 34:3
Que mon âme se glorifie en l’Eternel ! Que les malheureux écoutent et se réjouissent !
•Psaumes 119:175
Que mon âme vive et qu’elle te loue ! Et que tes jugements me soutiennent !
Psaumes 42:6
Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.
Et puis Dieu fera le reste.

Balaam

Le nom de Balaam (en Nombres 20) en tant que faux prophète est consternant de révélations : Bil’am בִּלְעָם BI-LE-AM signifie « pas du peuple », « dévorant ».  BI vient de bal בַּל pas, point, et – vient de balah בָּלָה vieille, usé, détruire, tomber, passer, se consumer, lambeaux, s’évanouir, jouir, dépérir : le nom même de Balaam décrit déjà son objectif : faire vieillir, user, détruire, faire tomber Israël. 

Les anciens de Moab et Madian partirent avec des présents pour séduire Balaam : «Les anciens de Moav et les anciens de Mydian allèrent avec des « qessamim » dans leur mains…ils arrivèrent chez Bilaam et rapportèrent les paroles de Balak.»
Madian, il faut le savoir est le fils d’Abraham par Ketura et fondateur de la tribu des Madianites, ou Arabes – Midyan מִדְיָן Madian signifie « lutte, dispute » et est aussi le territoire des Madianites, dans le désert au nord de la péninsule Arabique ; Madian est Médine en Arabie; lieu vers lequel Moïse alla quand il s’éloigna de Pharaon.

Les présents qu’ils apportèrent pour payer à Balaam le prix de la divination se dit « Ouqsamim וּקְסָמִים » vient de qessem קֶסֶם divination, devin, oracles, prédiction, présage, sort. 

La racine du mot : qassam קָסַם magie, maléfices, exercer le métier de devin, prédire l’avenir, devin, oracles, se livrer (à la divination), prononcer (des oracles), tirer (des présages), divination. Il y a 3500 ans, les ennemis essayaient d’attaquer Israël avec des qassam…, il savaient que Dieu était contre leurs projets maléfiques mais ils essayaient quand même. 

Dieu ne laisse pas impunis les faux prophètes : Moïse le fit promptement exécuter pour sa traîtrise, avec les rois de Madian (Nombres 31:8).

« Sous, Au-Dessus », une justice porteuse de paix 


Dans le livre de l’Exode au chapitre 21:24-25 se trouve la fameuse « Loi du talion » qui a été, à cause de la mauvaise interprétation du texte biblique, responsable de milliards de morts et d’acharnement au cours des siècles à blesser, couper, faire payer à autrui le mal subi. Difficile à traduire et à comprendre, cette « Loi du talion » est comprise par le commun des mortels comme étant un appel à la vengeance. 

Ayin tahat ayin, chen tahat chen

« Tahat », une juste équivalence veut dire « au lieu de », « à la place de », « en échange de »

La racine du mot « Tahat » est « nahat »

‎נָחַת une racine primaire verbe (5181) tendre, atteindre, aplanir, descendre, pénétrer, faire impression.

 (Qal).

1. aller en bas, descendre.

2. descendre dans (le châtiment) (fig.).
La lettre TAV initiale de ce mot tahat est un préfixe suivi des deux dernières lettres de la racine nachat, la première (TAV) étant tombée. Le sens fondamental de cette racine est « en-bas ». Le TAV représente la croix du sacrifice de Yeshoua. Elle signifie « marque », « signature ». Avant tout paiement d’un du, il y a le sacrifice d’action. Toute la Torah en parle.
La valeur du sang étant dès lors considérée avant même qu’il puisse y avoir un quelconque esprit de vengeance, la puissance d’égarement y est balayée avant même que l’on entre dans le vif du sujet.
C’est d’autant plus vrai qu’avant même qu’on ne parle d’œil ou de dent, le verset 23 (traduit erronément par corps) nous parle de l’âme vivante de l’homme : 
nefesh tahat nefesh

« La valeur d’une âme vivante en-dessous d’une âme Vivante »
 נֶפֶשׁ, תַּחַת נָפֶשׁ.
L’âme nephesh ‎נֶפֶשׁ vient de naphash

‎נָפַשׁ une racine primaire dans le sens de se reposer, relâche; 

Nefesh est un nom féminin – âme, souffle, animaux vivants, un être, serviteur, esclave, une personne, la vie, le cœur, vengeance, éprouver, celui, quelqu’un, quiconque, homme, tout, un mort, cadavre.

L’âme, une personne, la vie, créature, appétit, esprit, être vivant, désir, émotion, passion:

a. ce qui respire, le souffle, l’âme, l’être intérieur.

b. l’être vivant.

c. ce qui a une vie par le sang.

d. l’homme lui-même, la personne ou l’individu.

e. le siège des appétits.

f. le siège des émotions et passions.

g. activité de l’esprit.
L’esprit même du shabbat se trouve incluse dans cette dite « Loi du talion »
Exode 21:23-25
כג וְאִם-אָסוֹן, יִהְיֶה–וְנָתַתָּה נֶפֶשׁ, תַּחַת נָפֶשׁ. 

23 Mais si un malheur s’ensuit, tu feras payer corps pour corps;
כד עַיִן תַּחַת עַיִן, שֵׁן תַּחַת שֵׁן, יָד תַּחַת יָד, רֶגֶל תַּחַת רָגֶל. 

24 oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied;
‎כה כְּוִיָּה תַּחַת כְּוִיָּה, פֶּצַע תַּחַת פָּצַע, חַבּוּרָה, תַּחַת חַבּוּרָה. {ס}
25 brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, contusion pour contusion.
Le mot tachath ‎תַּחַת [מִתְחָה] est un nom masculin qui signifie :au-dessous, à la place, sous, pour, au pied, s’écrouler, se soumettre, sur, au lieu que, pourquoi, là, infidèle 

3 sens sont proposés : 

1. la partie de dessous, au-dessous, au lieu de cela, comme, pour, pour l’amour de, à plat, où, au lieu que.

2. douceur, soumission, femme, un être chargé ou opprimé (fig).

3. de soumission ou conquête.

d. ce qui est sous quelqu’un, le lieu où l’on se tient.
Le vrai sens de tahat est : sous, en-dessous, désignant une position dans l’espace, un élément SOUS un autre élément, l’un équivalent à l’autre mais pas identique.

De cette façon, l’expression biblique devrait être interprétée « œil sous œil, dent sous dent, l’équivalent d’un œil pour un œil, l’équivalent d’une dent pour une dent »
La sanction en-dessous de la faute
La formulation pourrait être aussi « œil en-dessous de l’œil, dent au/dessous de la dent » 

On évalue donc ici l’estimation du dommage en-dessous du dommage. 

Dans ce type de justice divine, la peine infligée au coupable ne devra pas être à la même hauteur que celle qu’il a causée à la victime.

De la même manière que shalom (paix) est comparée à shiloum (indemnité), on définit dès lors que le paiement pour le dommage se fait avec l’argent. 
Tahat une lecture réversible 
Qu’on le prenne dans un sens ou dans un autre, le mot tahat peut être lu dans les deux sens. Il y a réversibilité au lieu d’unilatéralité : cette idée propose une possibilité de réparation en dehors du sens logique de la vengeance. Cette idée enlève à la vengeance toute possibilité de justification. Ce n’est pas ceci parce que cela.
Petit dico hébreu 

8478 tachath

‎תַּחַת [מִתְחָה]

vient du même mot que 8430 ; Nom masculin : au-dessous, à la place, sous, pour, au pied, s’écrouler, se soumettre, sur, au lieu que, pourquoi, là, infidèle ; (24 occurences).

1. la partie de dessous, au-dessous, au lieu de cela, comme, pour, pour l’amour de, à plat, où, au lieu que.

a. le dessous.

b. au-dessous.

c. sous.

1. au pied de (idiome).

2. douceur, soumission, femme, un être chargé ou opprimé (fig).

3. de soumission ou conquête.

d. ce qui est sous quelqu’un, le lieu où l’on se tient.

1. au lieu de, à la place de (sens de transfert).
Tahat vient du même mot que 8430 Towach

‎תֹּוחַ

vient d’une racine du sens d’abaisser ;Nom prenom masculin – Thoach (1 occurence).

1Ch 6.34

Thoach = « humble ».

1. fils de Tsuph, père d’Eliel, et ancêtre de Samuel et Héman.

Le vinaigre sur la branche d’hysope

Petit cours d’hébreu : pourquoi Yeshoua (Jésus) a-t-il refusé la boisson qui lui était offerte avant de mourir sur la croix ? 

De quelle boisson s’agit-il?

 » Après cela, quand Jésus sut que désormais toutes choses s’étaient accomplies, afin que [la parole de] l’Écriture s’accomplisse il dit : “ J’ai soif. ” Un récipient se trouvait là, plein de vin aigre. Ils fixèrent donc à une [tige d’]hysope une éponge pleine de vin aigre et l’approchèrent de sa bouche. Quand donc il eut reçu le vin aigre, Jésus dit : “ Cela s’est accompli ! ” et, inclinant la tête, il livra [son] esprit  » (Jean 19:28-30.) 

En hébreu le « vinaigre » qui lui avait été tendu au bout d’une perche d’hysope se dit « chomets » ou, si vous préférez « chametz » c’est-à-dire LEVAIN. Le levain représente symboliquement « le péché ». La dernière épreuve qui lui avait été demandée de subir était non seulement de résister au péché mais de le consommer jusqu’à la mort et c’est ce que représentait cette boisson vinaigrée. Cela signifie qu’il lui fallait consommer jusqu’à la lie l’entièreté de notre péché. Et comme le serpent d’airain représentait le poison il fallait que Yeshoua, le Saint-Beni soit son Nom,  consomme notre péché et l’emporte avec Lui dans la mort. 

Osée 4:6 « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance »

57483968connaissance-pngOsée 4:6 « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J’oublierai aussi tes enfants. »

‎ נִדְמוּ עַמִּי, מִבְּלִי הַדָּעַת: כִּי-אַתָּה הַדַּעַת מָאַסְתָּ, ואמאסאך (וְאֶמְאָסְךָ) מִכַּהֵן לִי, וַתִּשְׁכַּח תּוֹרַת אֱלֹהֶיךָ, אֶשְׁכַּח בָּנֶיךָ גַּם-אָנִי

On se pose généralement la question de savoir pourquoi le manque de connaissance aurait-il pu être une pierre d’achoppement pour le peuple alors que précisément d’autres passages stipulent au contraire que trop de connaissance enfle?
Exemple (1 Corinthiens 8:1b-3)
1b…-La connaissance enfle, mais la charité édifie. 2 Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. 3 Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui.

Alors?

Faut-il oui ou non avoir de la connaissance pour avoir la Vie? Et de quelle connaissance s’agit-il ?

Le savoir en hébreu se dit :
1847 da`ath ‎דַּעַת n m/f : connaissance, savoir, dessein, involontairement, sans intention, vouloir, connaître, vérité, intelligence, aveuglement, folie, science, réflexion, sagesse, … ; (93 occurences).
1. connaissance.
a. perception, adresse.
b. discernement, compréhension, sagesse.

Dieu dit au peuple que :

le peuple sera détruit si :

– Il n’a pas la connaissance, la perception, l’adresse (avoir de l’adresse dans les mains c’est-à-dire dans le combat spirituel)
– le savoir, c’est-à-dire connaître mais aussi avoir des compétences spirituelles
– Il n’a pas de dessein, autrement dit il n’a pas de but dans sa Vie
– Il subit la Vie : involontairement, sans intention (s’il ne s’occupe pas de sa vie, c’est la vie qui s’occupera de Lui)
– Il n’a pas de volonté, de vouloir,
– Il ne connaît pas la « vérité » (Yeshoua a dit Je suis la Vérité),
– Il n’a pas d’intelligence (en hébreu « bina » c’est l’un des 2 caractères ou attributs de Dieu en l’occurrence du Saint Esprit, la Rouah HaKodesh)
– Il est aveuglé (l’aveuglement est un adjectif lié au figuier desséché),
– Il est fou (Israël est un Etat jeune, comme un enfant et la folie est dans le cœur de l’enfant et la verge de la correction l’en éloignera  (Proverbes 22:15), ce qui laisse penser pourquoi tant d’épreuves et de persécutions sont attachées au peuple hébreu nouvellement restauré en 1947),
– Il rejette la science,
– Il rejette la réflexion,
– Il rejette la sagesse (caractère attribué au Messie)

Quand on regarde le sens des lettres racine du mot דַּעַת on peut aussi affirmer que le peuple n’a pas :
– La porte du salut (Dalet)
– Le regard sur Dieu (ayin)
– La marque, la signature, l’empreinte de la croix (La lettre Tav)
Ici La lettre qui « domine » le mot c’est le dalet c’est-à-dire la porte qui est Yeshoua

Mon peuple est détruit

L’expression « mon peuple est détruit » peut être lue de 4 manières différentes :

1. Mon peuple est égorgé, ravagé, réduit au silence
2. Mon peuple est irrésolu, (résoudre), il s’imagine, il pense; ressembler, comparer, juger, décider, paraboles. Mon peuple est « comparé », « ressemblé », « jugé », « décidé » : le peuple s’est imaginé que Dieu lui ressemblait, et est donc jugé à cause de sa propre convoitise.
3. Mon peuple est « sanguin », charnel, meurtrier, sanguinaire, ensanglanté; sang (du verbe אדם, être rouge), sang répandu, meurtre, crime d’homicide.
4. Mon peuple c’est la vigne de Dieu

1820 damah דָּמָה
une racine primaire verbale

  1. égorger, être perdu, être ravagé, dévasté, détruire, s’arrêter, silence, repos, c’en est fait ; (16 occurences) – cesser, couper, détruire, périr, être perdu, être ravagé, être perdu en égard à la théophanie
  2. résoudre, intention, projet, s’imaginer, penser, semblable, ressembler, comparer, juger, décider, paraboles ; (29 occurences) : être comme, ressembler à, comparable,  comparer, imaginer, penser, résoudre, se rendre identique à.

1824 demiy ou domiy דְּמִי ou דֳּמִי
nom masc – silence, repos, relâche ; (4 occurences), cessation, tranquillité, repos, silence, pause

1818 dam דָּם
vient de 1826 (comparer 119) ; n m – sang 342, meurtre 11, mort, sanguinaire, ensanglanté, carnage, mortalité, vigne ; (361 occurence).
1. sang (du verbe אדם, être rouge).
a. sang répandu, meurtre, crime d’homicide.
a. de la vigne (fig.).

Racine principale du sang

1826 damam דָּמַם
racine primaire silence, muet, arrêter, anéantir, relâche, à l’écart, se taire, confier, tranquille, périr, mort, détruire, repos, silencieux ; (30 occurences), être silencieux, être tranquille, attendre, être muet.

La raison de tout ça : « Par manque de connaissance »

1097 beliy  בְּלִי 

« Bli » vient de balah ; – pas, involontairement, sans le vouloir, faute de, sans, nul, affamés, desséchée, bien que, néant ; (14 occurences).
sans, pas de, ne pas, nul …

1086 balah  בָּלָה
une racine primaire – vieille, usé, détruire, tomber, passer, se consumer, lambeaux, s’évanouir, jouir, dépérir ;
1. passer, devenir vieux, s’user par le temps, par l’âge, vieillir, dépérir, tomber en décomposition, en pourriture. (Métaphore) la terre s’en ira comme un vêtement usé.
Es 51.6.
2. user complètement.
3. jouir, utiliser à fond.
a. (Piel transitif) faire vieillir, faire dépérir, user, consumer

Ici on sous entend que la connaissance tombe en lambeaux, est usée, vieille, dépérit, s’évanouit, est usée par le temps. On peut comprendre l’expression de 2 manières différentes : soit le peuple meurt parce qu’il n’a pas la connaissance, soit parce que la connaissance telle qu’elle était jadis, n’est plus ce qu’elle est : elle a vieillit, elle est tombée en lambeaux par manque de vie. Israël est considérée comme la terre « eretz » :
la terre s’en ira comme un vêtement usé

Conclusion

On est donc très loin de ce que disent certains selon lesquels :
* il ne faudrait pas chercher à avoir de la science
* Il ne faudrait pas étudier les textes bibliques, et encore moins l’hébreu,
* que toute forme d’enseignement est finalement sujet à polémique et qu’il vaut mieux croire comme des enfants et surtout ne pas en savoir de trop
D’autres affirment que la connaissance concerne uniquement la connaissance de La Torah et de la Loi de Moise mais au vu de l’hébreu, ce n’est pas du tout ça qui est dit

Étudions donc La Parole de Dieu tant que Dieu nous prête le souffle de Vie et… mettons en pratique la charité et l’amour.

Quel est le lien entre « église » et « Ecclésiaste » ?

Petit exercice d’hébreu :
Quel est le lien au niveau des racines hébraïques entre le terme « église » et le terme « Ecclésiaste » ?
Eglise se dit en grec « Ecclesia » et l’Ecclésiaste » se dit en hébreu « Qohelet ». ce qui signifie « Celui qui parle devant une assemblée », « prédicateur ».
Qohelet vient de la racine « Qahal » qui a donné « Qehilah » c’est-à-dire l’assemblée. D’origine, la tribu qui s’occupait des ustensiles dans le Tabernacle s’appelait Qehat.

Qehath קְהָת est « assemblée » – il s’agit d’un des fils de Levi. Les Qehatites קְהָתִי étaient des lévites descendants de Qehath ; ils formaient plusieurs maisons patriarcales (Exode 6:18 ; Nombres 3:27). Moïse et Aaron étaient Qehatites (Exode 6:20). Ce clan campait au sud du tabernacle Nombres 3:29. Les Qehatites, chargés de transporter l’arche et les ustensiles du tabernacle, ne devaient pas les toucher sous peine de mort (Nombres 4:15 ; 17-20 ; 2 Chroniques 34:12). Au désert, les Qehatites étaient fort nombreux (Nombres 3:28 ; 4:34- 37). Lors du partage de Canaan, les prêtres descendant d’Aaron reçurent 13 villes ; le sort en alloua 10 aux autres Qehatites (Josué 21:4, 5 ; 1 Chroniques 6:46, 51-57).

Une des racines est Qavah קָוָה (se rassembler, s’assembler, espérer)
L’immersion (baptême) de la Tevila dans un Miqveh (baptistère) s’écrit de 3 manières : מִקְוֶה ou מִקְוֵה ou מִקְוֵא et le préfixe MI
Miqveh מִקְוָה = Mi + Qavah =

«en provenance de l’assemblée», «puisque tu espères», «puisque tu es dans une assemblée»

Préfixe ablatif «MI»

Le mot miqveh מִקְוָה est composé de la racine qavah קָוָה et d’un morphème préfixé ablatif mi- généré par contraction de la préposition «min» marque l’extraction, l’origine, ou le point de départ, et se traduit par la préposition française de, ou par le cas ablatif en latin.

Ce morphème peut être préfixé directement au thème nominal qui reste alors indéfini, il peut aussi précéder un thème nominal défini par le préfixe déterminatif ha-, vu ci-dessus, formant ainsi avec lui un morphème préfixé complexe.

Exemples : une rue se dit ««rehov» et si un bruit provenait «d’une rue» on dirait mirehov, et si le bruit provenait «de la rue», on dirait meharehov.

Ce dernier exemple montre que «mi», se vocalise toujours «me» devant une consonne gutturale.

Le mot MIQVEH peut signifier donc DU RASSEMBLEMENT, DE L’ASSEMBLEE.

C’est comme si on proclamait, «puisque tu espères», «puisque tu es dans un rassemblement», «dans une assemblée», alors tu prends ton «mikveh» dans la «tevila».
Le sens prophétique de la tevila dans le miqveh est exceptionnel, surtout lorsqu’on remet le contexte du mariage de l’épouse avec l’époux divin.

Le saviez-vous? Pourquoi une interdiction de se faire des images taillées?

Pourquoi ne pouvons-nous pas nous faire des images taillées de ce qui se trouve dans les cieux?
Réponse dans l’hébreu :
Le potier se dit en hébreu yatsar – yetser יֵצֶר‭ ‬ qui vient de la même racine « qui est dans la pensée », « la disposition », « le dessein », « le sentiment », le « vase ».
Ce mot révélateur montre que nous étions dans la pensée de Dieu bien avant d’être formé. Dieu avait établi à dessein, une «charpente intellectuelle», une forme, un but, une structure.

Alors? Pourquoi ne pouvons-nous pas nous faire des images taillées de ce qui se trouve dans les cieux?

Réponse :

Tout simplement parceque c’est réservé au potier, c’est-à-dire à Dieu Lui-même ; yetser signifie aussi «image taillée», «homme formé de la poussière, ayant un but, sorti de l’imagination de Dieu.»
Si nous faisons des images taillées nous prenons la place de Dieu et nous tombons dans l’un des péchés les plus graves que cite la Bible.