Il est écrit de Moi…

C’est passé assez inaperçu pendant 2000 ans : pourtant Yeshoua a lancé à ses disciples l’un des défis les plus énormes de toute l’Histoire Biblique. Quand quelqu’un lance un défi à quelqu’un d’autre, c’est qu’Il le fait en connaissance de cause, c’est évident. Visiblement, Yeshoua, que les nations appellent Jésus-Christ, savait exactement de quoi Il parlait.

Yeshoua en personne a dit à ses disciples à 2 reprises au moins, qu’il fallait chercher dans toute la Torah et le Tenakh où il était écrit à son sujet ! C’est ce que la Parasha Messianique de Beth Yeshoua vous propose de découvrir.

–> dans l’évangile de Luc 24:44-49 « Puis il leur dit: «Quand j’étais encore avec vous, voici ce que je vous ai déclaré: ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les livres des Prophètes et dans les Psaumes, tout cela devait se réaliser.»

C’est-à-dire dans :

  • Les 5 livres du Pentateuque de Moïse expliqués de long en large dans nos parashot hebdomadaires;
  • Les 16 prophètes (4 grands et 12 petits prophètes)
  • Les 150 Psaumes

–> dans l’évangile de Luc 24:27 « Puis il leur expliqua ce qui était dit à son sujet dans l’ensemble des Écritures, en commençant par les livres de Moïse et en continuant par tous les livres des Prophètes. »
C’est-à-dire dans l’ensemble de tous les 39 livres de l’Ancien Testament.

Beth Yeshoua vous propose un cycle annuel d’analyse hébraïque des textes originaux de la Torah, complétés par les livres des prophètes et de la Nouvelle Alliance. La « Parasha » se veut messianique car elle tend à démontrer que le but de Dieu dans la Bible entière est de révéler YESHOUA HAMASHIAH, Fils de Dieu, Fils de l’Homme.

Eden ou Eden ?

Eden ou Eden ?

La Parole de Dieu orale a-t-elle plus de poids que la Parole de Dieu écrite? C’est une question qu’il est bon à certains moments de se poser. Nous savons qu’il n’y a pas de différence puisque c’est dans nos coeurs que cette parole nous a été donnée par la Rouah Haqodesh.
Nous avons l’habitude de comprendre la Parole de Dieu comme une parole dite par Dieu dans nos coeurs et qu’il n’est pas utile de lire ou d’écrire.
Pourtant dans certains cas la connaissance de la langue hébraïque est d’une importance considérable, faute de quoi nous risquons de tomber dans une dérive sectaire et interpréter faussement les Ecritures en leur faisant dire ce qu’elles n’ont jamais dit.

Deux mots bénis, qui se prononcent exactement de la même manière mais qui s’écrivent différemment.

Eden, עֵדֶן le jardin d’Eden, le « Gan Eden », גַּן עֵדֶן commence par la lettre ayin (qui signifie le « regard ») tandis que Eden אֶדֶן qui commence avec le Aleph (la première lettre de l’alphabet) signifie fondation, fondement, socle, base, piédestal, fort, ferme, piédestals, sur lesquels tenait le tabernacle. Ce radical hébreu qui commence par Aleph, a d’ailleurs donné « Adon » (Monsieur) : אָדוֹן ou אָדֹן vient d’une racine du sens de gouverner nom masc. – seigneur, maître, mari Le Seigneur Dieu, Seigneur de toute la terre, prophète, gouverneur, intendant, Seigneur des seigneurs (l’Éternel), mon Seigneur et mon Dieu.
Et puis on a « Adonai » (mon Seigneur) אֲדֹנָי forme emphatique masc. Seigneur, mon seigneur, seigneur, titre donné au lieu de Yahvé par les Juifs, en signe de révérence, entre dans la composition d’un grand nombre de noms propres.
Avec le Aleph, « Eden » supporte tout, il est notre Adonaï qui est avant toutes choses, le premier, le chef, l’autorité.

Ces « socles » carrés Eden אֶדֶן servaient à soutenir l’ensemble de tous les éléments constitutifs du tabernacle, les colonnes du temple de Jérusalem, les planches, le rideau, etc. Avec le ayin, l’eden vient de la racine edah (le témoignage), et il est lié aussi à l’éternité (ED, AD) et l’assemblée (du témoignage). La valeur numérique de 70 nous montre la perfection de Dieu sur sa création multiplié par la « main » de Dieu (le yod qui est la 10ème lettre de l’alphabet). Avec le ayin, c’est le regard vers la porte (la lettre dalet du milieu).
Ayin c’est le regard de Dieu vers les 70 nations, mais c’est aussi notre regard vers la « porte », la lettre Dalet du milieu, la porte par laquelle on passe pour être sauvé : Yeshoua.

EDEN avec Ayin עֵדֶן : c’est la création de Dieu, c’est le témoignage de l’assemblée
EDEN avec Aleph אֶדֶן: c’est Dieu Lui-même, c’est le Seigneur PuissantCapture d’écran 2019-06-26 à 13.16.34

Appelez-moi Sioniste

Reçu d’un ami de Haifa 
Appelez-moi Sioniste.

Vous nous appeliez Judéens au temps du roi David.

Vous nous appeliez Hébreux après notre exil forcé.

Vous nous appeliez Zélotes pendant notre résistance.

Vous nous appeliez Juifs durant les pogroms, les déportations , les inquisitions et conversions .

Vous nous appelez Sioniste depuis que nous avons retrouvé notre terre.

De Canaan à Massada, de Judée jusqu’à Varsovie , de Rome jusqu’en Espagne , de Constantinople à Tel Aviv je suis resté le même.

Je suis resté le peuple élu pour étancher vos haines et votre mépris de l’humanité .

Je suis le peuple de D.ieu qui a traversé le temps, les siècles , les pays , les déserts et les nations.

Je suis l’empêcheur des ténèbres de tourner en rond , le caillou dans la chaussure des méchants.

Je suis celui dont personne ne voulait mais que tout le monde regrette.

Je suis le plus jalousé et le plus méprisé , attirant autant de convoitises que de réprobations.

Je suis celui que vous ne pouvez pas voir mais que vous scrutez en permanence.

Je suis le reflet dans le miroir de vos contradictions.

Appelez moi Sioniste si cela vous permet d’effacer votre honte à peine bue.

Appelez moi Sioniste si cela vous rassure quand vous me refusez le droit à l’existence.

Appelez moi Sioniste si cela n’écorche plus vos langues d’aphasiques de l’histoire.

Appelez moi ainsi, oublieux de votre propre erreur de genèse .

Mais sachez que j’aime le nouveau nom que vous m’avez concédé.

Alors appelez moi Sioniste quand je porte fièrement mon drapeau reconquis.

Et puis surtout

Et puis, appelez moi Sioniste quand je me défends de mes voisins inassouvis de terres et d’orgueil.

Surtout, Appelez moi Sioniste quand je soigne des enfants de tous horizons et de toutes religions.

Mais appelez moi Sioniste aussi quand j’apporte à la science les découvertes les plus fondamentales.

N’oubliez pas de me citer, moi Sioniste , quand je tends une main loyale à mes cruels voisins.

Pensez à m’appeler Sioniste aussi quand je veux la paix même au prix de concessions démesurées.

Ah oui! Appelez-moi Sioniste quand je donne au Monde les plus grands artistes, les plus grands chercheurs, les plus grands humanistes. le plus grand des physiciens quantiques des quantiques.

Appelez moi comme vous voulez ….mais sachez que je reste le même peuple, beau, fier, uni, humain , noble , défenseur des libertés et amoureux de la vie .

Psaume 27:4 

Je ne sais pas si vous avez déjà réalisé que le Psaume 27:4 pourrait parler plutôt du Seigneur que de nous-mêmes?Qui est-ce qui habite dans la maison de l’Eternel tous les jours si ce n’est le Saint Esprit? Et cette maison c’est nous. 

Comme vous le savez, nous sommes le « Temple du Saint Esprit » et nous devons soigner ce Temple et c’est notre devoir de le sanctifier faire en sorte que ce soit agréable pour l’Eternel, le Dieu d’Israel, El Shaddai, El Elyon de venir s’y installer confortablement, a l’aise, décontracté, relax.
Celui qui parle ici dans le Psaume ce n’est donc pas nous qui désirons habiter dans la maison de l’Eternel et ça n’a d’ailleurs pas beaucoup de sens quand on y pense, mais c’est le Saint Esprit qui désire ardemment habiter « en nous ». 

C’est en fait tout le contraire de ce que l’on pense!!!

Dans Psaume 27:4 ce serait Dieu qui parlerait dans la bouche de David. Quand La « Parole de Dieu » est sur nos lèvres c’est donc que Dieu habite dans sa maison: nous.

On a l’habitude de voir dans la Bible des paroles que le roi David adresse à Dieu et c’est vrai que son désir et le nôtre aussi évidemment c’est de venir à l’assemblée pour être à shabbat ainsi nous désirons être dans la maison de Dieu mais quand on y réfléchit c’est fascinant de voir plutôt le désir ardent de Dieu d’être en nous !

Je ne peux qu’exploser de joie en sachant ça!

Hallelouyah !!

Amen!

Yom Terouah 

« Terouah », le son qu’il faut entendre – « Shofar », le son qu’il faut souffler.
La fête des trompettes nécessite de notre part deux actes concrets: entendre et agir suivi d’écouter puis de souffler. La fête porte deux noms: « yom terouah » = le « jour de la sonnerie » et « yom hashofarim » la « fête des trompettes », c’est-à-dire la fête des cornes de béliers pour être plus précis.
Le shofar n’est pas cette trompette en argent utilisée dans certains cas comme p.ex. dans Nombres 2:10 (chatsotserah חֲצֹצְרָה trompette, clairon) mais ce shofar à du être extrait d’un bélier après sa mort. Son odeur caractéristique sent la mort, la souffrance, c’est l’odeur du sang.
Le son du shofar que nous écoutons est retentissant quel que soit l’objectif visé : on doit l’entendre.
Terouah
Terouah תְּרוּעָה est un nom féminin qui signifie son, sons éclatants, avec éclat, objet d’allégresse, publié au son des trompettes, retentissantes (trompettes), cris, faire éclater (la joie), chants ou cris d’allégresse, une voix. Terouah est une alarme, un signal, son de trompette, cri, hurlement ou cri de guerre ou d’alarme ou de joie, une alarme de guerre, un cri de bataille, un coup de trompette (pour la marche).
Sa racine primaire est roua רוּעַ (ne pas confondre avec Rouach = souffle, vent, Esprit) qui signifie d’émettre un son, s’écrier, faire résonner pour : crier, pousser des cris, résonner, triomphe, cris de joie, cris de guerre, cantiques, réjouissance, allégresse, se trouver mal, se lamenter,
Shofar
Le mot shophar שֹׁופָר ou שֹׁפָר est un nom masculin, dans le sens originel d’incisif, signifie trompette, corne, corne de bélier. Ce mot tire sa racine de shaphar שָׁפַר une racine primaire qui signifie délicieux (héritage), être plaisant, être beau, être agréable, être avenant, être vif, étinceler.
Pour être agréable à Dieu et pour pouvoir être utilisé à bon escient, le shofar nécessite de notre part d’avoir le souffle du Saint-Esprit dans nos poumons spirituels. Sans cela, le souffle que l’on produira, sera vain et sans puissance spirituelle. 
Une personne qui est née de nouveau et qui est sortie du ventre maternel commencera sa nouvelle vie par un cri : celui qui accompagne le premier souffle de la vie, celui qui est communiqué par le Saint Esprit.

Quelqu’un qui n’est pas né de nouveau est comme cet embryon qui est encore dans le liquide amniotique contenu dans le sac amniotique et dans lequel baigne l’embryon de la mère. Baignant dans un liquide, il est encore incapable de produire un son spirituel. 

Le son qui sortira de sa bouche sera pour lui une preuve qu’il est vivant et viable. Tant qu’il n’est pas né de nouveau, il ne peut ni entendre le son (la voix) de Dieu et ni souffler un quelconque son du témoignage ou d’avertissement. 
La fête des shofarim révèle au grand jour les vrais enfants de Dieu : ceux qui sont nés de nouveau par la foi en YESHOUA.
HAG SAMEACH LEKOULAM

Éloigne de nous ce serpent 

Petite leçon d’hébreu du jour : « et détourne de nous LE serpent »
Le serpent d’airain
« 7 Et le peuple s’adressa à Moïse, et ils dirent: « Nous avons péché en parlant contre l’Éternel et contre toi; intercède auprès de l’Éternel, pour qu’il détourne de nous ces serpents! » Et Moïse intercéda pour le peuple. » (Nombres 21:7)
Le texte hébreu une fois de plus est mal traduit. En réalité il faut lire « pour qu’il détourne de nous le serpent » et le serpent est défini ici au singulier avec un article défini. Il n’y a pas plusieurs serpents mais il n’y en a qu’un seul !
וְיָסֵר מֵעָלֵינוּ אֶת-הַנָּחָשׁ
« et détourne de nous LE serpent »

Veyaser mealenou et hanachash
Le plus étonnant c’est que toutes les versions, protestantes, king james, Martin, Second, Ostervald, catholiques toutes sont dans l’erreur! 

Au verset 6 on est d’accord, on y parle bien des serpents brûlants au pluriel 

 הַנְּחָשִׁ֣ים הַשְּׂרָפִ֔ים

Tandis qu’au verset 7 on parle bien de détourner du peuple L’unique serpent hanachash au singulier. 

Le serpent d’airain fixé sur le poteau de Moïse représente la mise à mort de Satan et de sa puissance de mort sur nous, le péché

Le texte précise « pour qu’il détourne de nous le serpent, CE serpent, Satan » 
5493 sour סוּר ou שׂוּר une racine primaire ; v – Os 9.12 – ôter, entrer, venir, mettre à part, se détourner, s’éloigner, être retiré, écarter, s’écarter, retourner, séparer, détacher, disparaître, cesser, … ; (301 occurences)

détourner, partir, s’en aller.

a. (Qal).

1. se tourner de côté, se retourner.

2. s’en aller, quitter le chemin, éviter.

3. être déplacé.

4. arriver à un but.
5175 nachash נָחָשׁ

vient de 5172 ; n m serpent (31 occurences).

1. serpent, reptile.

a. serpent.

b. image (du serpent).

c. serpent volant (mythologique).

d. une constellation (le dragon ?).
5172 nachash נָחַשׁ

une racine primaire ; v – enchantement, augure, voir, deviner, observer les serpents ; (11 occurences), pratiquer la divination, deviner, observer les signes, apprendre par expérience, observer attentivement, dire la bonne aventure, prendre en présage, observer les serpents (de la racine נחשׁ = serpent).

La journée que l’Eternel a faite

Psaumes 118:24 « C’est ici la journée (yom) que l’Éternel (YHVH) a faite (asah): Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse (giyl) et de joie! (samach) »
כד זֶה-הַיּוֹם, עָשָׂה יְהוָה; נָגִילָה וְנִשְׂמְחָה בוֹ
Yom, c’est ici le temps, la période de temps qui est opposée à celle de la nuit, et c’est aussi ici la durée de toute une vie. Yom c’est aussi ce qui se différencie de la nuit grâce aux astres présents dans l’étendue du ciel. Il y a en tout 7 « yom » : tous différents l’un de l’autre du 1er au 7ème. Yom vient d’une racine du sens d’être chaud à cause de la clarté du soleil. Malgré toutes ces définitions, yom est une période de 24 heures.

Dieu qui est Maître du temps, nous fait la grâce de pouvoir bénéficier tous les jours de notre vie d’une période de temps de 24 h. Jour après jour, Il nous donne 24h à disposer librement mais il ne nous donne pas plus. Chaque jour qui nous est donné est un cadeau, une grâce de Dieu.
 
2 Corinthiens 6:1-2 « 1 Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. 2 Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » 
« oubeyom yeshouah azartiha ». 

« Au jour de Yeshouah (délivrance, salut) je te délivrerai » 
La journée, Dieu l’a faite (asah), l’a disposée, l’a acquise, l’a préparée, l’a façonnée. Dieu a « présenté » cette journée comme une offrande. « Asah » correspond autant à créer qu’à « donner du fruit » (Gen 1:11-12) et qu’a faire le bien ou le mal (Gen. 3:14). C’est un choix qu’il nous donne.
Deutéronome 30:18-20 « 18 je vous déclare aujourd’hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. 19 J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, 20 pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Eternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »
Deux mots nous parlent de la joie : l’allégresse (giyl) et la joie (samach)
L’allégresse, c’est se réjouir, avoir de la joie, plaisir, égayer, trembler, tressaillir de joie. L’autre mot Samach signifie se réjouir, être heureux, se réjouir (d’une façon arrogante), exulter, se réjouir (religieusement), faire sa joie, remplir de joie, réjouissances, jouir du bonheur, joyeux, être dans la joie.
Giyl est un mot qui commence avec la lettre guimel qui signifie le chameau (gamel) cet animal endurant qui a été donné au peuple pour le transporter au travers des déserts. Dans les pires moments de solitude ou de désydratation, le chameau est sacrifié et pourvoit dans une quantité importante d’eau qu’il détient dans ses réserves nutritives. La lettre guimel est aussi gephen, la vigne (Gen 40:9), qui représente Israël, les étoiles devant le jugement de l’Eternel. Gephen est une racine du sens de courber. La vigne gephen est composée des ailes (gaph) et du poisson (noun) : les ailes du vent, les ailes de l’Esprit et le poisson qui nous parle de la pêche des âmes. Pour apporter à l’Eternel les âmes, il nous faut pouvoir le faire par les ailes du vent, le vent de l’Esprit.
L’impératif du verbe nous indique un ordre : que notre âme loue l’Eternel et se réjouisse. Nous ne pouvons pas nous commander à nous-même d’être dans la joie. C’est impossible.

Par contre c’est l’Esprit Saint, le vent de l’Esprit qui nous remplit de joie et d’allégresse. Raison de plus pour demander à Dieu le baptême du Saint Esprit.
Psaumes 142:8 « Tire mon âme de sa prison, afin que je célèbre ton nom ! »
A nous seulement d’obéir :
Psaumes 34:3
Que mon âme se glorifie en l’Eternel ! Que les malheureux écoutent et se réjouissent !
•Psaumes 119:175
Que mon âme vive et qu’elle te loue ! Et que tes jugements me soutiennent !
Psaumes 42:6
Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.
Et puis Dieu fera le reste.

Balaam

Le nom de Balaam (en Nombres 20) en tant que faux prophète est consternant de révélations : Bil’am בִּלְעָם BI-LE-AM signifie « pas du peuple », « dévorant ».  BI vient de bal בַּל pas, point, et – vient de balah בָּלָה vieille, usé, détruire, tomber, passer, se consumer, lambeaux, s’évanouir, jouir, dépérir : le nom même de Balaam décrit déjà son objectif : faire vieillir, user, détruire, faire tomber Israël. 

Les anciens de Moab et Madian partirent avec des présents pour séduire Balaam : «Les anciens de Moav et les anciens de Mydian allèrent avec des « qessamim » dans leur mains…ils arrivèrent chez Bilaam et rapportèrent les paroles de Balak.»
Madian, il faut le savoir est le fils d’Abraham par Ketura et fondateur de la tribu des Madianites, ou Arabes – Midyan מִדְיָן Madian signifie « lutte, dispute » et est aussi le territoire des Madianites, dans le désert au nord de la péninsule Arabique ; Madian est Médine en Arabie; lieu vers lequel Moïse alla quand il s’éloigna de Pharaon.

Les présents qu’ils apportèrent pour payer à Balaam le prix de la divination se dit « Ouqsamim וּקְסָמִים » vient de qessem קֶסֶם divination, devin, oracles, prédiction, présage, sort. 

La racine du mot : qassam קָסַם magie, maléfices, exercer le métier de devin, prédire l’avenir, devin, oracles, se livrer (à la divination), prononcer (des oracles), tirer (des présages), divination. Il y a 3500 ans, les ennemis essayaient d’attaquer Israël avec des qassam…, il savaient que Dieu était contre leurs projets maléfiques mais ils essayaient quand même. 

Dieu ne laisse pas impunis les faux prophètes : Moïse le fit promptement exécuter pour sa traîtrise, avec les rois de Madian (Nombres 31:8).

« Sous, Au-Dessus », une justice porteuse de paix 


Dans le livre de l’Exode au chapitre 21:24-25 se trouve la fameuse « Loi du talion » qui a été, à cause de la mauvaise interprétation du texte biblique, responsable de milliards de morts et d’acharnement au cours des siècles à blesser, couper, faire payer à autrui le mal subi. Difficile à traduire et à comprendre, cette « Loi du talion » est comprise par le commun des mortels comme étant un appel à la vengeance. 

Ayin tahat ayin, chen tahat chen

« Tahat », une juste équivalence veut dire « au lieu de », « à la place de », « en échange de »

La racine du mot « Tahat » est « nahat »

‎נָחַת une racine primaire verbe (5181) tendre, atteindre, aplanir, descendre, pénétrer, faire impression.

 (Qal).

1. aller en bas, descendre.

2. descendre dans (le châtiment) (fig.).
La lettre TAV initiale de ce mot tahat est un préfixe suivi des deux dernières lettres de la racine nachat, la première (TAV) étant tombée. Le sens fondamental de cette racine est « en-bas ». Le TAV représente la croix du sacrifice de Yeshoua. Elle signifie « marque », « signature ». Avant tout paiement d’un du, il y a le sacrifice d’action. Toute la Torah en parle.
La valeur du sang étant dès lors considérée avant même qu’il puisse y avoir un quelconque esprit de vengeance, la puissance d’égarement y est balayée avant même que l’on entre dans le vif du sujet.
C’est d’autant plus vrai qu’avant même qu’on ne parle d’œil ou de dent, le verset 23 (traduit erronément par corps) nous parle de l’âme vivante de l’homme : 
nefesh tahat nefesh

« La valeur d’une âme vivante en-dessous d’une âme Vivante »
 נֶפֶשׁ, תַּחַת נָפֶשׁ.
L’âme nephesh ‎נֶפֶשׁ vient de naphash

‎נָפַשׁ une racine primaire dans le sens de se reposer, relâche; 

Nefesh est un nom féminin – âme, souffle, animaux vivants, un être, serviteur, esclave, une personne, la vie, le cœur, vengeance, éprouver, celui, quelqu’un, quiconque, homme, tout, un mort, cadavre.

L’âme, une personne, la vie, créature, appétit, esprit, être vivant, désir, émotion, passion:

a. ce qui respire, le souffle, l’âme, l’être intérieur.

b. l’être vivant.

c. ce qui a une vie par le sang.

d. l’homme lui-même, la personne ou l’individu.

e. le siège des appétits.

f. le siège des émotions et passions.

g. activité de l’esprit.
L’esprit même du shabbat se trouve incluse dans cette dite « Loi du talion »
Exode 21:23-25
כג וְאִם-אָסוֹן, יִהְיֶה–וְנָתַתָּה נֶפֶשׁ, תַּחַת נָפֶשׁ. 

23 Mais si un malheur s’ensuit, tu feras payer corps pour corps;
כד עַיִן תַּחַת עַיִן, שֵׁן תַּחַת שֵׁן, יָד תַּחַת יָד, רֶגֶל תַּחַת רָגֶל. 

24 oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied;
‎כה כְּוִיָּה תַּחַת כְּוִיָּה, פֶּצַע תַּחַת פָּצַע, חַבּוּרָה, תַּחַת חַבּוּרָה. {ס}
25 brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, contusion pour contusion.
Le mot tachath ‎תַּחַת [מִתְחָה] est un nom masculin qui signifie :au-dessous, à la place, sous, pour, au pied, s’écrouler, se soumettre, sur, au lieu que, pourquoi, là, infidèle 

3 sens sont proposés : 

1. la partie de dessous, au-dessous, au lieu de cela, comme, pour, pour l’amour de, à plat, où, au lieu que.

2. douceur, soumission, femme, un être chargé ou opprimé (fig).

3. de soumission ou conquête.

d. ce qui est sous quelqu’un, le lieu où l’on se tient.
Le vrai sens de tahat est : sous, en-dessous, désignant une position dans l’espace, un élément SOUS un autre élément, l’un équivalent à l’autre mais pas identique.

De cette façon, l’expression biblique devrait être interprétée « œil sous œil, dent sous dent, l’équivalent d’un œil pour un œil, l’équivalent d’une dent pour une dent »
La sanction en-dessous de la faute
La formulation pourrait être aussi « œil en-dessous de l’œil, dent au/dessous de la dent » 

On évalue donc ici l’estimation du dommage en-dessous du dommage. 

Dans ce type de justice divine, la peine infligée au coupable ne devra pas être à la même hauteur que celle qu’il a causée à la victime.

De la même manière que shalom (paix) est comparée à shiloum (indemnité), on définit dès lors que le paiement pour le dommage se fait avec l’argent. 
Tahat une lecture réversible 
Qu’on le prenne dans un sens ou dans un autre, le mot tahat peut être lu dans les deux sens. Il y a réversibilité au lieu d’unilatéralité : cette idée propose une possibilité de réparation en dehors du sens logique de la vengeance. Cette idée enlève à la vengeance toute possibilité de justification. Ce n’est pas ceci parce que cela.
Petit dico hébreu 

8478 tachath

‎תַּחַת [מִתְחָה]

vient du même mot que 8430 ; Nom masculin : au-dessous, à la place, sous, pour, au pied, s’écrouler, se soumettre, sur, au lieu que, pourquoi, là, infidèle ; (24 occurences).

1. la partie de dessous, au-dessous, au lieu de cela, comme, pour, pour l’amour de, à plat, où, au lieu que.

a. le dessous.

b. au-dessous.

c. sous.

1. au pied de (idiome).

2. douceur, soumission, femme, un être chargé ou opprimé (fig).

3. de soumission ou conquête.

d. ce qui est sous quelqu’un, le lieu où l’on se tient.

1. au lieu de, à la place de (sens de transfert).
Tahat vient du même mot que 8430 Towach

‎תֹּוחַ

vient d’une racine du sens d’abaisser ;Nom prenom masculin – Thoach (1 occurence).

1Ch 6.34

Thoach = « humble ».

1. fils de Tsuph, père d’Eliel, et ancêtre de Samuel et Héman.